J’ai rencontré les bergers dans la lande girondine : mes ancêtres gardaient des moutons vers Léognan, Cestas, Canéjan, Saucats. Certains sont même allés jusqu’à Eysines. D’autres sont venus de Saumos dans le Médoc chercher meilleure fortune.
J’ai cru comprendre qu’il fallait distinguer le berger qui gardait « ses brebis » et les autres, simples gardeurs des moutons d’autres plus nantis, vignerons ou bourgeois possédant quelque bourdieu dans cette campagne très proche de la grande ville de Bordeaux. Il faut s’imaginer un paysage très différent de celui que nous parcourons en voiture.
En ces temps là, peu de pins regroupés en maigres boqueteaux ; Une herbe pauvre, jaunie sur un sol sableux noirâtre. Des « lagunes »de ci de la ; Une eau peu engageante. Des moustiques et autres bestioles plus ou moins nocives ;
Malheureux ces bergers ? On peut penser qu’ils bénéficiaient d’une certaine liberté .
vendredi 30 avril 2010
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